Le lutin et le dragon
(Le corbeau et le renard)

Le troubadour et la lutine
(La cigale et la fourmi)

L'écrivain qui voulut devenir aussi petit qu'un lutin
(La grenouille qui se veut faire aussi grosse que le boeuf)

Le nain et la lutine
(Le lièvre et la tortue)

Il était une fois
(comptine bien connue)

Il pleut bergère
(euh... il pleut bergère ?)

Maître lutin, sur un arbre perché,
Essayait pour une fois d'être sage.
Maître dragon, qui voulait le manger,
Tournait comme un dragon en cage.

"Eh ! Bonjour Monsieur le dragon.
Que vous êtes gentil, de venir ici-haut !
Sans mentir, si de vos paturages
Vous apportez des laitages
Je promet de descendre, pour vous voir tout en bas.
" A ces mots le dragon, reste vraiment sans voix
Regarde le lutin, et lui sourit de joie
Il ouvre une large gueule.... ou tombe du chocolat.

Le lutin est ravi, et dit : "Ah mais mon vieux !
Apprenez que tout joueur
Vit aux dépens de celui qui le goute
Cette leçon vous plaira sans doute
Le dragon, ventre creux et déçu
Jura, mais sans espoir, qu'il le mangerait cru !

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Le troubadour, ayant pianoté tout l'été
Se trouva plutôt déçu
Lorsque danser, il voulu
Il était tellement pataud
Qu'il ne pouvait plus dire un mot
Il allat voir la lutine
Mais il la savait taquine

Il voulait se tortiller
Et devenir plus lèger
Ne plus manger avec une pelle
Commencer une vie nouvelle....
La lutine n'y vit point mal
Et supprima ses bacchanales
La solution n'était pas heureuse
Le troubadour en eut assez bientôt

Mais la lutine le trouvait rigolo
De plus elle était très joueuse
Elle lui dit tout en riant :
"Danser vous met mal à l'aise
Il faut pourtant que ça vous plaise
Car vous valserez en marchant !"

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Un écrivain vit un lutin neuf
Qui aimait faire de la rimaille
L'écrivain qui voulait écrire et se faire un boeuf
N'aimait rien d'autre que le travail,
Qui lui tenait vraiment à coeur.
Aussi voulut-il copier le lutin sur l'heure

Il espèrait lui voler son trésor
Car en tant qu'écrivain il n'en avait pas
Du lutin, il enviait le sort
Il le suivit qui s'en allait d'un bon pas.

Mais il était bien trop grand, celà le mit en rage
Il ne pouvait entrer, c'était un grand malheur !!
Il voulut rétrécir, pour avoir ce bonheur
C'est ainsi que le lutin, mit l'écrivain en cage.

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Rien ne sert de courir ; c'est le point de vue du nain.
Le nain et la lutine vous démontrent l'adage.
"Gageons, dit celle-ci, que j'irais mon chemin
pour faire le marathon. - Oh ! cela n'est point sage !
Répondit le nain amusé.
Mon amie, il faudra vous pousser
En quatre pas, je vous fait un sort.
- Sage ou non, je parie encore."
Les voilà prêts, ils partent sous un ciel bleu
Pour le nain ce n'était qu'un jeu
Mais pour la lutine, c'était toute une affaire ;
Un entêtement vraiment lutin
Le nain n'avait pas grand chose à faire ;
Si tant est qu'il soit nain de jardin
Si tôt parti, il est loin dans la lande
Il grignote même quelques amandes
Et puis il a tant avancé
Qu'il s'arrête pour se reposer
De son côté la lutine têtue
Avance peu mais y met du coeur
Elle souffle et n'en peut plus
Mais elle avance d'heure en heure.
Le nain, lui, s'amuse sur le trottoir
Il est si prêt de la victoire
Pour lui ce n'est pas une gageure.
Il se promène, chante, cueille des roses
et fait mille autres choses.
Mais soudain la lutine sourit
Elle apperçoit la barrière
Le nain file, de sa langueur vite sorti
C'est en vain... la lutine est première.
"Je vous avais dit je cours le marathon !
Il ne sufit pas d'aller à fond la caisse
Allez ! voyons, point de tristesse !
Vous êtes quand même bon !"

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Ils sont vraiment mouillés
Mais ils n'en ont que faire
Ils souhaitent une bonne journée
D'une voix franche et claire.

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